jeudi 19 mars 2015

Cour de cassation, arrêt de la 1ère chambre civile du 28 janvier 2015 n°1328.349


 Une femme de nationalité ghanéenne a été mise en garde à vue pour entrée irrégulière en France en vertu de l'article L621-2, 2° du CESEDA. Le préfet du Pas de Calais décide alors de la remettre aux autorités belges. A cette fin, l'administration la place en rétention administrative. La rétention sera prolongée par le juge des libertés et de la détention.

Dans cette affaire, la Cour de cassation sursoit à statuer. Elle saisit la CJUE par le biais des questions préjudicielles suivantes :

  • la directive dite "Retour" de 2008 s'applique-t-elle à un étranger en simple transit venant d'un État membre de l'Union européenne ?
  • Est-ce que cette même directive s'oppose à une règlementation nationale sanctionnant le délit d'entrée irrégulière par une peine d'emprisonnement lorsque l'étranger est susceptible d'être repris par un Etat membre de l'Union européenne ?
  • Est-ce que cette même directive s'oppose à une règlementation nationale sanctionnant le délit d'entrée irrégulière par une peine d'emprisonnement à l'image de la jurisprudence sur le délit de maintien irrégulier en France ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire